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Les oiseaux de l'arboretum

On ne les voit pas toujours mais on reconnait leur présence par leurs chants... Les oiseaux sont omniprésent à Al Gaulhia... Ainsi, des martin-pêcheurs, des chouettes hulotte, des pics ou encore des canards sont à résidence sur le parc​ tout au long de l'année.

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Arboretum Al Gaulhia - pic vert
Pic vert - Martellement
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Pic Vert - cri du mâle
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Martin-pêcheur - cri
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Chouette hulotte - cri
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Héron cendré - cri
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le héron cendré, grand oiseau gris, majestueux lorsqu'il est debout au repos, il possède de longues pattes jaune grisâtre ou grises, un long cou et un grand bec jaune grisâtre en forme de dague. En vol, parfois haut en battant lentement des ailes qui sont alors bien arquées, le cou est replié et les pattes sont plus longues que la queue. Le Héron cendré a un vol lent, avec de profonds battements d'ailes, donnant une impression de puissance. Il s'envole de façon majestueuse. Il plane parfois, surtout avant d'atterrir.

Les hérons fréquentent n'importe quelle zone humide (marais, cours d'eau, étangs...) où ils peuvent trouver de la nourriture. Ce peut être de l'eau douce, saumâtre ou salée, dormante ou courante, du moment qu'elle est peu profonde. Ils peuvent aussi fréquenter les forêts à proximité des eaux.

Il se nourrit essentiellement de poissons, d'anguilles, de batraciens. Il peut aussi se nourrir de rongeurs, d'insectes, de crustacés et de reptiles. Il pêche les poissons à l'affût, parfaitement immobile. À la vitesse de l'éclair, son cou se détend et son bec en forme de poignard transperce la victime.

Les pics.  En France, on compte 9 espèces de pics; trois sont présentes sur l'arboretum, le pic vert, le pic épeiche, le pic noir. 

Ces derniers, de la famille des picidés, sont des oiseaux particulièrement bien adaptés à la vie dans les arbres. Ils jouent un rôle majeur dans l'écosystème forestier, notamment en étant capables de détecter les insectes xylophages à travers le bois et l'écorce.

On les voit principalement à la verticale solidement agrippés au tronc des arbres d’où ils tirent leurs nourritures et leur maison.

En effet les pics possèdent un bec particulièrement pointu et solide qui leurs permet de creuser dans le bois pour y chercher les insectes dont ils raffolent c’est ce qu’on appelle une cavité. Le martèlement lent du tronc des arbres (coups de bec espacés et brefs) dont les pics se servent pour localiser et chercher leur nourriture (insectes et larves) par creusement, est différent du « tambourinage » qui a pour fonction la recherche d'une partenaire et l'affirmation du territoire.

Le Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis) est une espèce d'oiseau de la famille des Alcedinidae.

Il se rencontre au bord des eaux calmes, propres et peu profondes, plutôt en des lieux abrités du vent et des vagues. Son existence reposant sur la capture de poissons en nombre suffisant, le martin-pêcheur doit disposer d'une eau pure et poissonneuse. Les martins nichent dans un terrier creusé habituellement dans la berge. L'oiseau guette ses proies d'un perchoir n'excédant pas trois mètres. Ou bien il pratique le vol stationnaire. La proie repérée, il plonge, les ailes allongées vers l'arrière. Saisissant fermement le poisson dans son bec, l'oiseau bat des ailes pour remonter à la surface puis regagne son perchoir. Il l'avale tête la première dans le sens des écailles. Si elle n'est pas dans le bon sens, il la lance en l'air et la rattrape avec agilité dans le sens qui lui convient.

Son hululement caractéristique est connu de tous et pourtant, on voit rarement la chouette hulotte.

Membre de la famille des Strigidés, la chouette hulotte est la plus commune des rapaces nocturnes en Europe. Habile à pourchasser les rats et souris, elle est l'amie des fermiers. Pourtant, la chouette hulotte n'a pas bonne réputation et l'imaginaire collectif la classe dans les oiseaux de malheur ! Sans doute, ses hululements étranges qui résonnent dans la nuit, alors qu'on ne la voit pas, en sont-ils pour quelque chose.

La chouette hulotte fait partie des espèces protégées au niveau national.

Pour l’aider, on peut éviter d’abattre les vieux arbres, dont les cavités constituent un habitat de prédilection pour la chouette hulotte.

La pose de nichoirs entre 6 et 10 m de haut, dans les forêts, les bois, les bocages, les parcs ou les grands jardins arborés peut aussi lui être utile.

Loriot d'Europe, à La parure d’un jaune d’or éclatant chez le mâle, avec des ailes et une queue noires, est assez atypique des oiseaux européens et lui donne de ce fait l’aspect d’une espèce exotique. L'indice de présence le plus sûr est le chant. Il est peu fréquent de voir cet oiseau farouche, toujours habile à se cacher dans les frondaisons. 

Les milieux recherchés par l'espèce sont des boisements feuillus, même peu étendus, pour peu que les arbres y atteignent une hauteur suffisante, et qu'il s'y trouve quelques parties de sous-bois un peu dense. On rencontre le loriot dans les peupleraies, les parcs, les vergers.

Espèce d'origine tropicale, le loriot est un oiseau africain qui abandonne le continent noir seulement pour se reproduire. En mai, les premiers individus sont de retour de leurs quartiers d'hiver est-africains vers lesquels ils retournent en août, en passant par les Balkans, le Bosphore et le Moyen-Orient. Les migrations sont effectuées de nuit.

Son alimentation se constitue principalement de gros insectes et  arthropodes (coléoptères, chenilles et papillons, guêpes, bourdons, hyménoptères, sauterelles mais aussi araignées et petits mollusques) et de fruits.

Loriot d'Europe mâle
Loriot d'Europe - chant
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Pic épeiche

Pic noir

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